Vendôman 2023

4 fous, 4 Vendômaniens

Le week-end du 27 et 28 Mai se déroulait le Triathlon des Coteaux du Vendômois. A cette occasion plusieurs distances sont proposées et un défi un peu fou : le Vendôman, soit enchaîner les distances S, M et L. Cette année, le GTB avait 4 représentants : Camille, Pierre, Simon et Vincent. Ils nous racontent leur expérience en 4 questions !

Pourquoi avoir choisi ce défi ?

S : Sportivement, l’objectif était de faire un week-end choc 1 mois avant l’openLake. Accumuler du temps passé en course, et passer un (long) L avec une préfatigue importante la veille. Le but principal restait de partager un week-end sportif avec les copains dans la bonne ambiance. Plaisir triplé.

V : J’ai décidé de faire le Vendôman pour ma préparation à l’UTPMA 2023. J’ai souhaité changer des week-ends chocs traditionnels de mes planifications habituelles. J’ai fait le pari de cette épreuve car elle me paraît moins traumatisante que la répétition d’entraînements en CAP avec du dénivelé en montagne. Les sports portés comme la natation et le vélo « protègent » davantage notre corps. C’était également un défi personnel quant à mes capacités dans ces trois sports et aussi pour montrer à mes enfants que je suis moi aussi un peu triathlète.

Après ces 3 distances, quel est votre sentiment ? Satisfait ?

C : Ce n’est pas la première fois que je réalise ce genre de défi en (triathlon ou en trail) et je savais un peu à quoi m’attendre.

Le plus important pour moi est de bien gérer les moments de récupération entre les courses (alimentation, hydratation, détente et sommeil) afin de ne pas engendrer de fatigue supplémentaire et surtout recharger les batteries tant que possible.

Grosse fatigue le samedi soir, les intensités du S et du M de la journée étaient assez élevés, cela puise donc beaucoup d’énergie.

Je me suis réveillé le dimanche matin plutôt détendu, sans douleurs et beaucoup moins stressé que la veille.

La distance L me plaît un peu plus et le bon déroulement des courses du samedi a contribué aussi à mon état psychologique très positif.

P : j’ai adoré ce format enchainé que je ne connaissait pas. Ça permet de varier les allures, de bosser les transitions dans un cadre sympathique. Pour autant c’est assez exigeant et je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi énergétique. Mais oui plutôt satisfait.

Qu’est ce qui vous a paru le plus compliqué dans cet enchaînement de distances ?

C : Le plus compliqué selon moi pendant ce week-end était le fait de passer régulièrement devant la buvette et me dire que la bière ne coulera qu’à la fin du week-end et pas avant.

V : A mon niveau, une grande partie de l’exercice a été de tenir la distance. Pour cela, il m’a fallu être patient tout le long du S et raisonnable sur le M. Malgré la forme du moment, il fallait penser à ce qui m’attendait ensuite. Il faut faire mais toujours en garder. La dernière transition est vraiment compliquée car elle est à la fois la dernière mais elle arrive aussi au pire moment et la course à pied est vraiment particulière surtout mentalement.

S : La gestion des allures, le fait de devoir toujours rester en contrôle pour conserver une sécurité.

S’il y avait un conseil pour de futurs Vendômaniens, quel serait-il ?

S : Écoutez vous :

    •passez le cap de vos appréhensions et tenter l’aventure.

    •n’en mettez pas trop le samedi après midi, le chemin est encore long.

    •amusez vous !!

P : Mon conseil serait de ne pas prendre ça à la légère et de surtout ne pas s’enflammer sur la journée du samedi pour arriver avec de la fraîcheur sur le L.

V : Ecouter les conseils des coachs triathlon du club (technique, matériel, planification, alimentation, récupération…).

Prévoir une organisation sur plusieurs mois : ma base sur 12 semaines: 3 entrainements natation, 2 vélos, 1 à 2 CAP et 1 renfo par semaine.

C : Mon conseil sera simple et pas uniquement concernant le Vendôman mais plutôt au sujet des triathlons longue distance de manière générale .

Tu as envie de faire ce genre de chose, pas de problème, tu es fou mais tu vas t’amuser !!! Mais il faut savoir que le plus dur dans tout ça, c’est le temps que tu vas devoir prendre pour le préparer, ce sont les moments que tu passes en famille ou avec les copains qu’il va falloir peut être adapter de temps en temps.

C’est aussi ton hygiène de vie qu’il va falloir soigner si tu ne veux pas te blesser. La course est longue, dis toi que l’entraînement pour te préparer va l’être d’autant plus. Il faudra donc être prudent, écouter et prendre soin de son corps pour l’emmener à ton objectif.

Alors il ne vous reste plus qu’à vous lancer !

L’équipe du GTB